Avoir 60 ans ça a un avantage : Oui ! celui d’avoir assez vécu pour qu’il y ait de quoi faire un PORTRAIT de vous ! un grand merci au @centre INFFO pour cette double page qui raconte mes pérégrinations, mes choix, mes bifurcations, parfois étonnantes pour moi-même. Je suis définie comme « Marie Christine Llorca innovatrice multimodale », et cela me ravit !
D’abord parce qu’il me plait et qu’il est fidèle à l’idée que je me fais de moi même. Je veux saluer le travail journalistique de @catherine STERN qui m’a interviewée plusieurs heures dans nos locaux et a tissé un portrait à sa main qui dépasse largement la simple frise chronologique.
Pour faire connaître la revue CENTRE INFFO MAGAZINE et ce numéro en particulier consacré aux APP ; qui sont un haut lieu pour moi des multimodalités ! ici
Parce que cet exercice du récit de soi aide à se comprendre, dans une dynamique d’autobiographie raisonnée … et je rejoins là les propositions que font Sabrina LABBÉ Varvara GOUT et Karine DELTOUR au sein des Equipières.
Parce que j’ai envie de transmission et je me dis que peut être je peux donner de l’élan à des jeunes (femmes en particulier) ou moins jeunes à se dire que faire des sauts, des changements, des émancipations et que c’est possible sans se casser la figure. Qu’il y a des terrains d’émerveillement à défricher toujours ! C’est propulsée par cette envie que j’ai dirigé l’ouvrage qui fourmille des idées des différentes contributrices et contributeurs : « innover en formation avec les multimodalités, les secrets pour booster vos dispositifs d’apprentissage ».
Alors, oui « à 60 ans elle a encore des envies » finit l’article ! J’avais souhaité supprimer cet « encore » qui faisait du 60 ans un grand âge, mais finalement, profitons ! Le tricotage singulier que j’ai pu faire de mon chemin en tant qu’innovatrice multimodale évolue vers d’autres couleurs, d’autres formes, sur un rythme que je veux plus tranquille 😌 et plus robuste, moins efficace et plus profond, moins adaptable et plus adaptatif, moins tendu et plus puissant !
J’ai envie de rencontre de jeunes dynamiques qui embrassent autrement la question de l’apprentissage et qui se posent la question du apprendre en faisant, en étant dans les territoires, qui ont un éclairage théorique incarné des choix pédagogiques qu’ils font. C’est la raison pour laquelle je soutiens, sans l’avoir encore physiquement rencontrée, les travaux de Laurie Mezard. Parce que c’est une femme, qu’elle est jeune, qu’elle pétille et que je sens une grande cohérence dans ce qu’elle veut mettre en place et qu’elle modélise ses propositions d’ingénierie. je
Alors oui on va monter une agence de voyages apprenants, pour organiser des Learning expédition pédagogiques … on la concoctera gentiment en 2025. Elle vise à organiser des rencontres avec des pédagogues d’ailleurs, proches ou lointains en fonction des envies d’apprentissage d’une équipe pédagogique. La méthodologie inclura des temps d’anticipation, des temps d’apprentissage, des temps réflexifs et des temps de transfert… comme tout bon voyage apprenant 🙂
Je vais tenter aussi de rendre compte de #miles miles.ago-formation.fr dans un carnet de voyage des espaces apprenants ! Je n’ai pas d’éditeur, « c’est trop un truc de niche disent-ils » 🙂 mais saute et le parachute s’ouvrira disait je ne sais plus qui … si vous pensez à des éditeurs ? la visite d’espace dans le monde participe de l’innovation multimodale ! Le carnet combinera des apports théoriques, des vignettes sociologiques, des croquis et des idées de transpositions pratiques. Il Qrcodera vers miles !
Je crois en la serendipité ! Alors les rencontres qui doivent se faire se feront et les propositions prendront les bonnes formes !
Avoir 60 ans, c’est bien 🙂
Pour mieux lire la double page vous pouvez aller ici page 17
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